
L'augmentation mammaire

Implant mammaire posé sous le muscle :
rétro-musculaire.

Implant mammaire posé sous la glande :
rétro-glandulaire.

Deux cicatrices au choix : sous les aisselles ou en demi cercle sous l'aréole.
La technique la plus employée est la mise en place d’implants en gel de silicone. Sauf demande particulière, la voie axillaire est privilégiée par rapport à la voie hémi aréolaire afin de ne pas traverser le sein. Jusqu’à il y a quelques années, le positionnement rétro musculaire était conseillé. Le résultat était des seins bien ronds, plutôt hauts mais avec une tendance à l’écartement donc un visuel très vite artificiel. L’intérêt était la couverture du haut de la prothèse par le muscle.
Actuellement la tendance est au « naturel » donc un positionnement rétro glandulaire, et lorsqu’un doute existe quant à la possible visibilité du haut de la prothèse, j’utilise une technique française dite "composite" où le haut de l’implant est couvert par de la graisse provenant de la même patiente. Les résultats sont très beaux.
L’augmentation par seule réinjection de graisse (lipofiling) est tout à fait possible mais indiquée uniquement pour les gains d’un seul bonnet. Une liposuccion est donc associée systématiquement (Cas dits "composites").
Actuellement les interventions se font en ambulatoire avec une éviction sociale de 48 heures. Le port d’un soutien-gorge de sport est demandé pour un mois jour et nuit.
Le lipofiling est une technique simple à comprendre mais très difficile dans sa réalisation. La graisse est prélevée par liposuccion mais tout l’art est de la préserver de tout contact extérieur, de la liquéfier sans l’abimer avant de la réinjecter dans une zone très particulière.
Cette technique est autorisée depuis seulement deux ans et il est conseillé de ne l’utiliser qu’avant 35 ans afin de ne pas parasiter le dépistage radiologique du cancer du sein.
Chez la jeune maman, la patiente pense souvent que ses seins tombent, en fait il n’en est rien ! La poitrine s’est vidée, et l’allaitement n’est pas toujours en cause. Il existe donc un vide dans la partie haute du sein donnant, vu d’en haut, une fausse impression de chute ou ptôse. Il reste souvent de la glande dans la partie basse du sein, en plus ou moins grande proportion. L’intervention consiste uniquement à remplir le sein vide au moyen d'un implant mammaire et on obtient ainsi un résultat parfaitement naturel !
La réduction mammaire

Cicatrices
Pour les fortes poitrines, ou hypertrophie mammaire juvénile invalidante, le traitement est une plastie mammaire de réduction. En cas de très fortes poitrines (résection de plus de 800 grammes par sein), on parle de "gigantomastie" (cas #3)
La plastie mammaire soit de réduction soit de remodelage : BAMACO
BAMACO pour "BAse MAmmaire COnservée", est une technique simple et efficace, mise au point dans mes dernières années hospitalières. La distance pli sous mammaire - pôle inférieur du sein est le seul paramètre déterminant les cicatrices :
• Moins de 6 cm, cicatrice péri aréolaire et verticale pur, c’est le BAMACO type
• Plus de 6 cm, cicatrice péri aréolaire et en " T " inversé, c’est le BAMACO –T : Technique différente de la classique « ancre de marine » dont la cicatrice horizontale est plus longue. Dans le T inversé, la barre horizontale placée dans le pli sous mammaire ne dépasse jamais la base du sein donc non visible de face ou de profil.
Technique complètement indolore, aux suites simples donc une éviction sociale uniquement de quelques jours.
La réduction est effectuée en fonction du désir des patientes mais par principe je ne fais jamais de petits seins car on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait et je suis souvent amené à mettre des implants à des femmes dont les seins ont été trop réduits plus jeunes.
Seul bémol, les cicatrices chez les jeunes filles peuvent rester rouges longtemps mais deviennent invisibles au bout d'un an.
Le lifting de seins






Cicatrices
Après amaigrissement ou de façon constitutionnelle, les seins de jeune fille peuvent tomber. Il s’agit d’une ptôse. On la mesure entre le pli sous-mammaire et le pôle inférieur du sein. Le cas le plus fréquent est une ptôse inférieure à 6 cm ce qui permet 2 techniques :
• Une technique dite à « verticale pure », c’est dire une cicatrice péri-aréolaire associée à une verticale. Cette technique s’appelle le BAMACO. "
• Lorsque la ptôse est supérieure à 6 cm, le résultat le plus harmonieux ne peut être obtenu qu'avec une cicatrice en "T", c'est à dire une cicatrice péri-aréolaire associée à une verticale et une horizontale. Cette technique s'appelle le BAMACO "T". La cicatrice horizontale est toujours située dans le pli sous-mammaire et ne déborde jamais la base du sein contrairement à la classique technique dite en "Ancre".
Dans cette intervention, il n'est retiré que de la peau contrairement à ce qui est fait dans le cas des hypertrophies mammaires où on retire de la peau ET de la glande mammaire.